Ronge ton frein
" Il n'arrive plus en courant lorsque nous avons éé séparés quelques heures, avec cet air d'enfant boulversé qui vient d'échapper à une catastrophe. S'il me serre toujours dans ses bras, comme tout à l'heure, il ne me broie plus contre lui. D'ailleurs il n'a plus cette fébrilité, ces gestes fous qui exprimaient son impatience, ces gestes qui me faisaient souvent mal"
"La tectonique des sentiments" Eric-Emmanuel Schmitt
Et bien voilà...nous y sommes. ce que je redoutais tant semble pointer le bout de son nez.Ce que je redoute? Aheum....peut-être devrais-je rajouter "ce que donc je provoque ".
Nous nous somme quittés ce matin gare du nord, après un week-end passé ensemble....il semblait en tous les cas bien moins "enthousiaste" que la fois précédente. Pas pû m'empêcher au retour de me comporter comme une grosse débile se languissant telle une palourde.Débile....j'ai été débile. Et le pire c'est que je sais que ce genre de comportement l'agace. Le pire c'est que je sais qu'il a besoin de moments de solitudes, qu'il est hors de question que j'investisse sa vie de quelque manière que ce soit.
J'ai joué profil bas le restant de la journée. Je suis restée tranquillement dans mon coin.
On aura bien le temps d'aviser les prochains jours si la situation stagne.
On est bien loin des messages enflammés de vendredi matin derniers, juste avant de se revoir pour le week-end.Va falloir la jouer fine...et honnêtement ça va m'être difficile.
Ronge ton frein Cléopatatra, ronge ton frein....
